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Un homme découvrant son reflet « enfant » dans un miroir (danse contemporaine)

Cette vidéo est magnifique me direz-vous. Et ce n’est pas pour rien qu’elle nous touche. Elle parle à quelque chose de profond en nous.

L’inconscient et le déni :

L’inconscient est décrit par de nombreux professionnels, et par moi-même, comme un enfant. Un enfant qui se manifeste face à certains événements, et qui nous fait nous comporter comme on se comporte face à ce dernier… Parfois en bien, parfois avec maladresse.

Le déni est ce que nous pouvons être quand nous n’écoutons pas notre inconscient. Et l’inconscient, comme un enfant, hurle si nécessaire pour se faire entendre. Ce qui peut se traduire par de la fatigue dans le quotidien ou des problèmes de santé (somatisation).

Notre enfant intérieur tente alors de nous dire quelque chose ; souvent une alerte face à un souvenir passé. Mais ce dernier est parfois tellement enfoui, que notre conscience est incapable de s’en rappeler concrètement.

La blessure d’abandon et la vidéo :

Dans la vidéo, on pourrait imaginer que l’homme « s’éveille » : sa conscience s’ouvre à son inconscient. Il est en communication avec son enfant intérieur, une part de lui qui tentera de lui dire quelque chose par la danse ici.

L’art libère la vie que l’homme a emprisonné.

Gilles Deleuze

Comme j’en parle sur le blog, la blessure d’abandon est enfouie dans les premiers instants (ou années) de notre vie.

Pour les adoptés avant 3 ans, il est impossible de se rappeler de son traumatisme de manière consciente. Seul l’inconscient pourra ramener ce souvenir avec SON langage : des sensations le plus souvent.

La notion de reflet :

La notion de reflet est l’une des choses les plus importantes. Lorsqu’un adopté  arrive dans sa famille adoptive, il cherchera son reflet génétique.

Qu’est-ce c’est ?

C’est le fait de reconnaître des caractéristiques communes chez nos membres de la famille (mère, père, frères, soeurs etc…). Ça peut se traduire par des caractéristiques physiques mais surtout par des expressions de visage et attitudes (Voir la vidéo qui en parle ici). C’est quelque chose de naturel car génétique : « il a le regard de sa mère, le sourire de son père… » C’est important car à ce moment là, l’enfant se reconnaît chez l’autre, c’est un point de repère par rapport à ce qu’il est. Il sait qu’il n’est pas seul.

Quand cette notion est absente, l’enfant ne peut se voir que dans le miroir, mais ce n’est pas suffisant. Peut-être lui faudra-t-il puiser en lui-même pour trouver qui il est réellement.

Ecouter (ou voir) son enfant intérieur :

Si l’on ignore son enfant intérieur, on se prive de ce que l’inconscient a à nous dire, de l’expérience qu’il aurait besoin de vivre… car son besoin est également le vôtre.

Peut-être l’envie de sentir aimé de goûter l’amour qu’il a en lui, et de ne plus courir après un train de vie qui ne le sert pas. De s’arrêter un instant… en se regardant vraiment.
Ce que j’en pense :

Nous vivons à une époque où nous détournons notre regard de nous-même, le regard envers nos besoins intérieurs pour satisfaire des besoins extérieurs. Le système dans lequel nous vivons nous a appris que vivre ainsi, dans le déni, n’était pas mauvais.

Fort heureusement, le savoir étant de plus en plus accessible grâce à internet, de nombreuses personnes nous interpellent afin de nous ramener à nos besoins originels ; l’harmonie spirituelle, l’équilibre intérieur, psychologique… L’éveil par la connaissance humaine.

Il faut donc s’ouvrir à ces connaissances, s’éveiller. Apprendre à nous écouter. avoir le courage de regarder notre fragilité, puis l’accepter car elle fait partie de nous. N’hésitons pas à prendre les informations humaines sur nous-même et à nous enrichir… c’est précieux.

Conclusion :

La blessure d’abandon sabote parfois nos relations avec les autres, car nous sommes « en alerte », incapable de faire confiance à la situation. Nous disons que c’est plus fort que nous ; en gros, nous ne savons pas ce qu’il se passe en nous.

Ecouter son enfant intérieur, c’est apprendre à connaitre ce qu’il se passe en soi. Ensuite, c’est se connaître soi et tout ce qui en découle : connaître ses capacités à se connecter à nous-même… pour ainsi, plus tard, nous connecter aux autres.

Se connecter aux autres est ce que chaque être souhaite le plus, car il le fait avec « amour ». Et l’amour est ce qui soigne les blessures.

Si vous sentez le besoin de parler de vos doutes, vos questionnements, vos peurs… vous pouvez réserver votre séance avec moi sur cette page.

Jocelyn Le Guen

Prenez soin de vous.

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