Je m’appelle Jocelyn. Née au Brésil le 20 avril 1989, un jeudi soir à 18h00. Arrivé en France depuis mes 2-3 mois.
✍️ Pourquoi faire ce blog ?
Jusqu’à mes 27 ans, je ne m’étais pas intéressé aux conséquences psychologiques que l’adoption pouvait avoir dans une vie. J’ai toujours su que j’avais été adopté mais je ne m’attardais que très peu le sujet. Suite à des situations difficiles et répétitives dans ma vie, j’ai enfin décidé de m’y pencher.
Ne sachant par où commencer, j’ai alors tapé dans le moteur de recherche les mots-clefs « Psychologie adoption ». Je suis tombé sur l’excellent livre Renouer avec soi : l’adopté devenu adulte de Nancy Newton Verrier.
Dès les premières pages, ce fut pour moi une révélation. Ce que de nombreux adoptés disaient ressentir par leurs témoignages et ce qui était démontré par des recherches scientifiques de neuropsychologues et psychologues pré-natales, je le ressentais aussi !
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Parmi leurs dires :
- Le sentiment d’appartenir à quelque chose mais sans savoir à quoi
- Se sentir sans arrêt « inadapté » et différent du monde qui nous entoure
- Le manque de confiance systématique en nos capacités
- Le déni de qui nous sommes à certains moments
- La capacité à s’adapter à quasi « tout le monde » sans être soi-même
- L’auto-sabotage des domaines importants de notre vie
- Un ressenti passionné envers l’amour
- La peur de l’engagement réel dans les relations sentimentales
- Une peur exacerbée du rejet et de l’abandon, etc.
Les pièces du puzzle se reconstituaient.
Sachant que les recherches sur la blessure primitive des adoptés ont été peu étudiées en France, je veux partager le résultat de recherches qui ont été menées dans les autres pays, ainsi que mon ressenti en tant qu’adopté.
Je veux que chacun ouvrent les yeux sur les conséquences psychologiques de l’adoption. Je veux faire comprendre aux personnes adoptées et en difficulté dans leur vie, que si elles vivent et ressentent ces choses, ce n’est pas par hasard : « Vous n’êtes pas fous / folles ! ».
Un traumatisme non-reconnu mène souvent à se juger comme « anormal », « malade » ou « fou ». Alors qu’en vérité, c’est le résultat d’une expérience émotionnelle intense et « anormale » qui est la séparation avec la mère biologique.
« Avoir conscience de nos faiblesses, c’est pouvoir les corriger. »
Je suis psychopraticien depuis 2018 et j’aide les personnes avec les TCC (Thérapies Cognitivo-Comportementales). Si vous voulez en savoir plus, voici mon site professionnel : cliquez ici.
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À qui s’adresse ce blog ?
Aux adoptés en quête de réponses par rapport aux difficultés qu’ils peuvent rencontrer à différents stades de leur vie : enfance, adolescence, âge adulte.
Aux personnes qui vivent avec des personnes adoptées en souffrance : aux parents adoptifs, ami(e)s, conjoint(e)s… Afin qu’ils puissent mieux les comprendre et les rassurer dans leurs difficultés.
Et même à certains non-adoptés qui pourraient se reconnaître dans mes articles : Enfants du divorce, orphelins, enfants de parents peu « responsables », prématurés et autres. C’est normal puisque la blessure primitive ne fait qu’exacerber des aspects psychologiques que tout être humain partage.
Pour des ressources externes à ce site, vous pouvez également me suivre sur la page Facebook ou sur mon site professionnel :
Recherches utilisées pour trouver cet article : https://www sadoptersoi com/